vendredi 25 septembre 2009

Mettre les bœufs avant la charrue

J’ai toujours pensé qu’en politique, les choses les plus évidentes, les idées « frappées au coin du bon sens », les pensées les plus concrètes, les mécanismes simples, n’étaient pas toujours bien admises, pas toujours politiquement correctes, comme si les Politiques devaient se justifier en inventant des concepts hyper compliqués, comme si ils devaient se méfier du bon sens, et des choses qui marchent… Par exemple : la dette publique s’amplifie, la solution n’est pas de diminuer le train de vie de l’Etat mais d’augmenter les taxes, impôts et autres prélèvements… Jean François Copé, président du groupe UMP de l’Assemblée nationale ne propose  pas de diminuer les indemnités des députés qui ne siégent pas, mais plutôt de prélever des charges sur les indemnités aux accidentés du travail !

Dans un système de pensée qui me parait trop souvent dévié  de ce bon sens politiquement  très incorrect, le projet de loi de Christian Blanc sur le Grand Paris, fait évidemment l’effet d’un pavé dans le marigot.

En charge du Développement de la région Capitale, (je vous invite à lire la lettre de mission qui lui a été adressée par le Président de la république, on la trouve sur internet..), le secrétaire d’Etat a appliqué une pensée très simple :
Mettre les bœufs avant la charrue…

Ainsi, en effet une grande partie de ce projet est elle consacrée à la mise en place d’un système de transports, efficace, rapide, structurant, permettant le désenclavement de territoires franciliens les moins bien desservis, et de relier des secteurs  qui sont déjà ou qui doivent devenir des pôles économiques, moteurs de croissance, ainsi que  les aéroports, et les gares TGV.
130 kilomètres de métro automatique autour de Paris permettant une circulation  non stop qui n’impose pas de passer par Paris comme c’est trop souvent le cas actuellement, et servira  tant au développement économique qu’a répondre au besoin urgent  de désengorgement du centre.
Il s’agit d’une indispensable préparation des déplacements de demain, sans laquelle aucun projet de développement économique ni d’amélioration de la qualité de vie des franciliens ne peut se concevoir…
Evidemment ! ah ! la belle évidence ! Tellement évident, tellement simple, tellement concret, tellement … oserai-je lâcher le mot:opérationnel.

Que cela suscite un concert de protestations de tous ces élus, bien campés sur leurs territoires, et bien, accrochés à leurs mandats, qui s’étouffent à l’idée que l’on retire un bout de leurs prérogatives, comme si on leur ôtait le pain de la bouche.

Le Président de la République ayant décidé de ne pas laisser la région Ile de France s’enfoncer dans une triste perte de compétitivité et de ne pas abandonner les franciliens a un sort finalement bien trop souvent peu enviable en terme de qualité de vie, il a décidé, de passer au dessus des petits potentats locaux aux intérêts immédiats obligatoirement divergents (comment le maire de Bondy peut il avoir les mêmes aspirations que celui de Versailles ?), mais tous unis par le souci , bien naturel de se faire réélire…et d’imposer son Grand Pari pour un grand Paris.

La seule solution évidemment était de missionner un Ministre, libre de toutes préoccupations électorales, pouvant imposer a tous un projet visionnaire, un pari capital, pour l’avenir de notre région et de notre pays.
La très modeste élue parisienne et administratrice du STIF, que je suis, ne se prêtera pas a la gesticulation de ses petits camarades, dépossédés, il est vrai, d’une partie de leur de représentativité, et de leurs prérogatives…
Tant pis si je ne suis pas dans l’attelage, je préfère être dans la charrue et  témoigner de ma confiance à un gouvernement qui prend ses responsabilités en pensant à l’avenir de
ses concitoyens et des générations futures.




Edith CUIGNACHE-GALLOIS

Conseillère de Paris - Elue du 13° -  Administratrice du STIF

vendredi 18 septembre 2009

Rapprochons la police parisienne du terrain

Yves POZZO di BORGO, sénateur Nouveau Centre de Paris, se félicite des propos tenus mardi dernier par le Président de la République, devant les députés de la majorité présidentielle au sujet de l’organisation de la sécurité en France.

Comme l’a très bien souligné Nicolas SARKOZY, il faut trouver des solutions à l’immobilisation quotidienne des importantes forces de police et de gendarmerie affectées à la surveillance des principales institutions (notamment le quartier des ministères et de l’Assemblée nationale) ou à la sécurisation des abords des manifestations. Les élus centristes de la capitale sont depuis longtemps persuadés que l’emploi de ces forces est disproportionné par rapport aux risques encourus. Au contraire, les habitants de certains quartiers réclament avec raison des renforts de police pour des missions de terrain et de proximité.

Sans remettre en cause la protection rassurante et nécessaire des endroits stratégiques et des personnalités emblématiques de la République, nous souhaitons que la Préfecture de police puisse rapidement accéder au vœu du Président, en allégeant numériquement ses effectifs immobilisés, afin d’offrir un meilleur service et une plus grande sécurité aux parisiens.

mercredi 16 septembre 2009

Le Grand Paris renforce la nécessité d’une police municipale parisienne

Le groupe Centre et Indépendants du Conseil de Paris, présidé par le Sénateur Yves POZZO di BORGO (Nouveau Centre), se félicite de la mise en place d’une police du Grand Paris coordonnée par la Préfecture de Police. Cette nouvelle organisation facilitera la coordination des différents services concernés.

Cette nouvelle organisation renforce la nécessité de voir la Ville de Paris se rapprocher du droit commun en matière de pouvoirs de police, c'est-à-dire d’étudier la possibilité de créer une police municipale.

En effet, la mobilisation des forces de police parisiennes pour les missions de protection des hautes personnalités de l’Etat et des corps constitués, ou pour encadrer les manifestations, ampute d’autant les effectifs affectés aux missions de police de proximité. Un phénomène que la nouvelle organisation policière du Grand Paris ne fera que renforcer : les policiers parisiens seront amenées à intervenir souvent dans les trois départements de la petite couronne.

samedi 12 septembre 2009

Aujourd'hui dans les confidentiels du Figaro

Dans un livre sur son expérience politique parisienne qui doit paraître chez Flammarion, Véronique Vasseur, ancien médecin-chef de la prison de la Santé, conte ses désillusions législatives et municipales. L'un des seuls élus à échapper à sa vindicte est sa suppléante, aujourd'hui Conseiller de Paris (Nouveau Centre), Edith CUIGNACHE-GALLOIS : "Ils m'ont tellement horripilée avec leurs insistances que j'ai choisi une fille "normale" - ma copine Edith - non adepte des coups tordus. Un spécimen rarissime dans la jungle politique parisienne".

jeudi 10 septembre 2009

Communiqué d'Hervé Morin, Ministre de la Défense

Vendredi 4 septembre, vers 7 heures du matin, un véhicule de l’avant blindé (vab) du groupement tactique interarmes (gtia) de Kapisa en mission de sécurisation de l’axe routier reliant Bagram et la base avancée de Nijrab, à environ 50 km au Nord Est de Kaboul, a été visé par l’explosion d’un engin explosif improvisé. Les militaires qui se trouvaient à son bord ont été gravement touchés.
Mes premières pensées vont aux familles des militaires français tués ou blessés au cours de cette mission. Avec toute la communauté de Défense, je m’associe pleinement à leur douleur et leur adresse mes condoléances attristées et mes vœux les plus sincères de rétablissement aux militaires blessés. 
Je sais qu’au-delà de la légitime souffrance des familles et des proches, ce nouveau sacrifice n’est pas vain. Nous ne devons pas baisser les bras devant la violence aveugle et, au prétexte que cette mission est difficile. Abandonner les Afghans au chaos et à la tyrannie, ne serait pas une erreur mais une faute. Le combat que mènent nos soldats, avec ceux des 25 pays européens au sein de la coalition internationale, est celui de l’espoir contre l’obscurantisme et la brutalité. 
Les Afghans savent que tout abandon de notre part les soumettrait inévitablement à la dictature des taliban, aux exécutions sommaires, à la torture. Seule la sécurité peut créer les conditions de la liberté et du développement auxquels ils aspirent. La sécurité des Français sur notre propre territoire national se joue en grande partie dans cette région du monde. 
L’Histoire nous enseigne que tout renoncement devant la barbarie se paie inévitablement. 
La mort d’un soldat au combat n’est pas une mort ordinaire. Je rends hommage aux hommes et aux femmes qui acceptent de payer le prix de leur engagement au service de la paix et de la sécurité et réaffirme tout mon soutien aux forces françaises actuellement en opérations.

samedi 5 septembre 2009

En deuil

Un soldat Français, le caporal Johan Naguin, du 3e régiment d’infanterie de marine (3 e RIMa) de Vannes (Morbihan), a été tué dans l’est de l'Afghanistan. Neuf autres ont été blessés, dont quatre grièvement, par l’explosion sous leur blindé d’une bombe artisanale. Mes premières pensées vont aux membres de leurs familles. Ce nouveau drame porte à 30 le nombre de soldats français morts en Afghanistan depuis le déploiement du contingent français, fin 2001. Ayant des membres de ma famille sous les drapeaux, je comprends les inquiétudes et les interrogations des familles de militaires opérant en Afghanistan, ainis que celles de nombreux Français.
Il n’est pourtant pas question de quitter l’Afghanistan, devenu « la » priorité dans la lutte contre le terrorisme. Nicolas Sarkozy a exprimé sa « grande émotion » face à ce trentième décès et réaffirmé « la détermination de la France à continuer d’oeuvrer au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan ». Le ministre de la Défense, Hervé Morin, a ajouté que « ce nouveau sacrifice n’est pas vain ». En effet, le but que poursuivent nos forces armées en Afghanistan est de rendre aux Afghans leur souveraineté mise à mal par les incursions talibanes venues du Pakistan, aujourd'hui au bord du gouffre. Nous ne pouvons laisser propspérer un chancre du terrorisme, qui plus est, dans une zone aussi instable et porteuse de périls. Est-il besoin de rappeller que le Pakistan est doté de l'arme atomique?

(source: leparisien.fr)

Le scandale Jean Bouin


Claude Goasguen : Dossier Jean Bouin

En tant qu'élue au Conseil de Paris, Edith CUIGNACHE -GALLOIS tient à assurer Claude GOASGUEN, maire du XVI° arrondissement, de tout son soutien dans son opposition au projet pharaonique de l'exécutif socialiste concernant le stade Jean-Bouin. Projet "effroyablement coûteux", "il est temps d'en finir avec cette politique dispendieuse à un moment où la ville de Paris augmente les impôts des Parisiens", comme le rappelle Claude GOASGUEN.
Il existe un stade dédié au rugby à Paris, le stade Charléty. Le projet irréél de l'administration DELANOE, en plus d'être la cause d'une inflation au-delà du suportable des nuisances pour les résidents du XVI° arrondissement, aura pour conséquence de priver les enfants des écoles avoisinantes des installations sportives d'un centre omnisport, qui demain ne serait dévolu qu'à la seule pratique du rugby. Le Sud de Paris a, quant à lui, des capacités d'accueil inexploitées pour de grands évènements sportifs. Il est aisé de constater que l'administration sortante n'a pas de vue d'ensemble, et ne semble mue que par des intérêts financiers, très opaques d'ailleurs.

Pour en savoir plus, lisez l'entretien que Claude GOASGUEN à donné à L'Express ici