mercredi 25 novembre 2009

Les grands rendez-vous du G12

Dans le cadre de nos rendez-vous du G12, je suis heureuse de vous proposer une réunion sur le thème de « l’homme au coeur de l’entreprise ».

Cette réunion aura lieu le jeudi 3 décembre 2009 à 18H30
Salle du Sous Sol - Hôtel de Ville - (entrée par la place ou par la rue lobau)

Notre invité sera Vincent PROLONGEAU, directeur général de PEPSICO-France
et Président d’ « Entreprise et Progrès ».
L’association Entreprise et progrès se présente comme la mouche du coche et le poil a gratter du patronat français, et regroupe des entrepreneurs dont l’objectif est de promouvoir par le dialogue, la juste place de l’homme dans l’entreprise et dans l’économie de marché, ainsi que de concilier le progrès économique et le progrès social.
Ces valeurs sont celles de notre groupe, et il nous a paru que ce grand témoin pourrait enrichir notre réflexion commune et nos propositions au sein du Conseil de Paris.

Nous aurons aussi le plaisir d’accueillir :
Duc CO MINH Président du CIFOA (club d’initiative des français d’origine asiatique). Il nous parlera plus spécifiquement de la diversité dans l’entreprise

Notre Président Yves POZZO di BORGO sera présent et Jean-Marie CAVADA, Député Européen a accepté d’animer le débat.

Le nombre de places étant limité, je vous remercie de bien vouloir vous inscrire
par mail : chantal.barbier@paris.fr ou par tel au :01 42 76 48 71

Voeux au conseil de Paris des 23 et 24 novembre 2009: Charlety

Vœu présenté par Edith CUIGNACHE-GALLOIS (NC), Patrick TREMEGE (UMP)

Relatif à l’utilisation du stade Charléty.

Considérant que le projet d’un nouveau stade Jean Bouin prévoit la mise à disposition du stade Charléty au Stade Français durant la durée des travaux ;
Considérant que des travaux de rénovation de la pelouse, des vestiaires et du club-house ont déjà été engagés pour accueillir le Stade Français ;
Considérant que le Stade Charléty présente est actuellement sous-exploité et ne bénéficie pas d’une identification claire (meetings d’athlétisme, matchs du Paris FC, brocantes, rassemblements politiques) ;
Considérant que le stade Charléty présente d’ores et déjà une capacité de 20 000 places (autant que dans le projet du nouveau stade Jean Bouin) et offre une atmosphère familiale propice au rugby (la piste d’athlétisme ne constitue pas plus un handicap que celle au Stade de France) ;

Considérant qu’une légère modernisation du Stade Charléty permettrait de doter le Stade Français d’une enceinte de qualité et constituerait une réelle alternative au projet de prés de 200 millions € aujourd’hui soutenu et financé exclusivement par la ville ;
Considérant que la crise économique et la baisse conséquente des recettes de la ville imposent une révision de la politique des dépenses et des dépenses ;
Considérant que la décision de faire du Stade Français le club résident du Stade Charlety constituerait non seulement un juste choix économique, mais serait aussi le moyen de réduire un déséquilibre entre l’Est et l’Ouest de Paris en termes d’équipements et d’évènements sportifs d’envergure ;

Edith CUIGNACHE-GALLOIS (NC), Patrick TREMEGE demandent :

- Que soit réellement étudiée la possibilité d’installation du Stade Français au Stade Charléty et que cette alternative fasse l’objet d’un débat public au sein des arrondissements parisiens ;
- Que le vote du permis de construire du nouveau stade Jean Bouin, prévu au Conseil de Paris de janvier, soit suspendu dans l’attente de cette étude et de ces débats au sein des arrondissements ;

mardi 24 novembre 2009

Inercention au conseil de Paris des 23 et 24 novembre 2009 - Velib’: succès populaire, mais qui coûte une fortune

Velib’ formidable succès populaire, mais qui coûte une fortune aux parisiens !
Alors que les impôts augmentent considérablement (8%), a posteriori des modalités sont votées alors qu’elles auraient pu être prises en compte plus tôt.
Le système velib’ ne pouvait pas être parfaitement appréhendé à sa conception, mais il est vrai que le coût de dégradation de la flotte des vélos, l’ouverture aux banlieues a été payé par la Ville et non par les communes concernées…..
Fort taux de vandalisme, désengagement progresif des partenaires (JC Decaux), autan de problèmes sur lesquels l'opposition avait mis en garde la municipalité, qui n'en avait cure...

Intervention au conseil de Paris des 23 et 24 novembre 2009: la vidéo-surveillance

Si le débat sur la vidéo-surveillance est passionné, c’est qu’il touche en même temps une angoisse sociétale et une passion démocratique. L’angoisse sociétale, c’est bien sûr le sentiment d’insécurité, en grande partie justifié, quelques fois fantasmé, mais dont il serait présomptueux de dire qu’il est possible de l’extirper de la société française, au sein de laquelle il progresse depuis trente ans. La passion démocratique, c’est, bien sur celle de la liberté
Il nous est donc demandé de répondre d’une certaine façon à la première de ces exigences, celle de la sécurité…
La sécurité est un droit que doit offrir une démocratie. La liberté, n’en étant finalement qu’une conséquence puisque cette liberté de circuler n’existe pas sans sécurité, en particulier a l’endroit des plus démunis , qui sont les plus exposés, il s’agit donc , comme vous l’avez évoqué M le Maire d’une question aussi de justice sociale..
Alors, comment ne pas répondre positivement à ce souci de sécurité pour tous ?
Encore qu’il s’agisse quelques fois d’avantage de remédier à un sentiment d’insécurité qu’a l’insécurité elle-même.
Il s’agit dans les faits plus souvent de pouvoir reconnaître, et trouver les délinquants que d’éviter les délits. Ce fut le cas après les attentas de Madrid en 2004 et de Londres en 2005.
Ce qui n’est pas négligeable et peut efficacement nous protéger de la menace terroriste, la pire qui soit.
Pour autant, une partie de la majorité municipale entend ne rien céder sur ce qu’elle considère comme essentiel : la défense des libertés. Ceux qui n’y verraient que pure démagogie se trompent. Certaines des inquiétudes exprimées par les groupes Vert et Communiste sont recevables : mise entre de mauvaises mains, un système de vidéo protection pourrait devenir un instrument d’oppression. Mais prétendre qu’un tel danger existe aujourd’hui n’est aucunement sérieux. Dans notre vieux pays, fort de siècles d’Etat de droit, d’une longue tradition du respect de la personne humaine et dans une Europe pacifiée, la dictature n’est heureusement pas pour demain. Pour autant des opérations de cette nature nécessitent une vigilance de tous les instants.

La première garantie que nous devons exiger, c’est le respect de la réglementation européenne en la matière. Notre collègue Jean-Marie CAVADA s’est beaucoup investi dans son élaboration lorsqu’il était président de la commission des libertés au sein du parlement européen. S’il n’y pas encore de directive sur la vidéo-protection, il existe par exemple une directive de 1995, qui constitue le texte de référence, au niveau européen en matière de conservation des données. Cette législation fixe une durée maximum de conservation des données, compatible avec le délai fixé par cette délibération, qui est d’un mois. De même la législation européenne impose la possibilité d’un recours juridictionnel, qui existe en France. La charte des droits fondamentaux entrée en vigueur avec le Traité de Lisbonne renforce le poids de ces exigences en liant droit à la liberté et à la sécurité, respect de la vie privée et familiale et la protection des données à caractère des données à caractère personnel. ,,,

Quant au Comité d’éthique dont la création est prévue par la convention qui nous est soumise aujourd’hui, il ne doit pas seulement être une instance se prononçant a posteriori mais il doit pouvoir intervenir en amont et constater d’éventuels dysfonctionnements du système. Les personnels assermentés pour user des enregistrements doivent pouvoir être contrôlés et toute copie des enregistrements rendus techniquement impossible pour éviter des dérapages et des atteintes à la vie privée. Rappelez-vous : certaines vidéo provenant de caméras de la RATP se sont retrouvées sur le net. Nous ne pouvons prendre ce risque. Quelles garanties peuvent donc nous être apportées dans ce domaine ?

Le Nouveau Centre est un parti avant tout soucieux de la défense des libertés humaines, individuelles et collectives. Nous ne sommes donc pas des inconditionnels de la vidéo protection. Je sais qu’à Issy-les-Moulineaux, André SANTINI y est plutôt réticent privilégiant depuis deux décennies la prévention de terrain et l’action des animateurs de quartiers. Toujours dans les Hauts-de-Seine, le maire UMP Alain-Bernard BOULANGER obtient d’excellents résultats avec le même type d’action.
La vidéo surveillance ne doit pas se substituer à la présence humaine mais la compléter…
Je conclurai, en disant comme Jacques Attali, que si c’est par la transparence qu’implique la démocratie que surgit la conscience des injustices et la possibilité de s’y opposer, cette transparence peut aussi être un premier pas vers un totalitarisme des comportements qui imposera se comporter comme les autres, alors l’équilibre entre liberté et sécurité est une absolue nécessité nous en sommes conscients, mais nous sommes confiants, et voterons cette délibération ce qui nous ne empêchera pas de rester vigilants.

lundi 16 novembre 2009

La lettre d'information du G12 vient de paraître !

Télécharger Expression G12 en cliquant sur l'image.

Sommaire:
Edito d'Hervé MORIN, Président du Nouveau Centre - Portrait d'Yves POZZO di BORGO
Point de vue: le logement - Ouevrons pour les classes moyennes !
Dossier: les transports du Grand Paris par Edith CUIGNACHE-GALLOIS
Le G12 - Pourquoi le G12 ?

dimanche 15 novembre 2009

"Il faut pouvoir contrôler l’accès du Champ de Mars"

Ce matin, le Champ de Mars a vécu une situation insurrectionnelle liée à une stupide opération commerciale autorisée dans un premier temps par la Préfecture de Police."
A l’annonce de la distribution de billets de banque sur l’esplanade Joffre du Champ de Mars, près de 7.000 personnes, dont une grande majorité d’adolescents, se sont rassemblés sans que la distribution n’ait finalement lieu. Seuls quelques policiers ayant été mobilisés, il a fallu l’intervention des gardes mobiles et d’une centaine d’hommes de la BAC pour procéder à l’évacuation des lieux et à 9 interpellations.
Le Sénateur Yves POZZO di BORGO, Conseiller de Paris (Nouveau Centre) du VIIème arrondissement, déplore les graves exactions qui se sont alors déroulées avenue de la Motte-Picquet à l’encontre de commerces et de plusieurs véhicules.
Le Champ de Mars est avant tout un espace vert dédié à la promenade qui ne doit plus être le théâtre de manifestations commerciales qui troublent la tranquillité des lieux. Il s’inquiète légitimement de l’immobilisme de la mairie de Paris sur cette question, malgré les promesses répétées.

lundi 9 novembre 2009