mardi 22 novembre 2011

Dans un communiqué de presse du 17 novembre, Edith C. Gallois dénonce le projet de Pass Navigo à tarif unique

Edith C. GALLOIS, conseillère de Paris et conseillère régionale Nouveau Centre, dénonce le projet de Pass Navigo à tarif unique à 78€ : « Aujourd’hui, l’urgence est de concentrer tous les efforts sur la qualité de l’offre de transports pour mettre fin à la galère quotidienne des forçats du RER ».

Ce projet de Pass Navigo ne correspond ni aux besoins et à la priorité des parisiens et des franciliens. Ce tarif unique serait extrêmement pénalisant pour moderniser le réseau en raison de son coût exorbitant (250 millions €). Les franciliens passent en moyenne 82 minutes dans les transports chaque jour et le plus souvent dans des conditions de transport insupportables : le STIF ne peut se priver de ses ressources indispensables.

Il serait injuste que les parisiens soient la victime de ces tractations électorales entre Jean-Paul Huchon et les Verts. On ne pourra pas non plus en faire payer le prix aux entreprises qui contribuent déjà à hauteur de 45% du Pass Navigo à travers le Versement Transport, d’autant qu’elles seront déjà mises à contribution pour financer le Grand Paris Express à travers de nombreuses taxes.

jeudi 17 novembre 2011

Conseil de Paris des 14 et 15 novembre: Axe ferroviaire Paris-Seine

J'ai reçu les louanges du Maire de Paris lors de mon intervention concernant la mise en place de l'axe ferroviaire Paris-Seine, que le Président de la République avait appelé de ses voeux le 10 octobre dernier. 





Monsieur le Maire, 

Le Président de la République a rappelé le 10 octobre dernier sa détermination à voir naître une liaison ferroviaire à grande vitesse le long de l’axe Paris-Seine pour desservir les villes normandes de Rouen, Le Havre et Caen via Mantes-la-Jolie. Comme disait Napoléon Bonaparte, « Paris, Rouen et Le Havre sont une même ville dont la Seine est la Grande rue ». On sait que cette desserte ne sera pas un TGV à proprement parler, la distance étant trop courte pour ce type de train. Pour le reste, le tracé reste à l’étude et plusieurs hypothèses sont envisagées. L’ancien maire du Havre, Antoine RUFENACHT est chargé de superviser l’enquête.

Même si les questions de transport ferroviaire relèvent essentiellement de la région et du STIF, notre assemblée ne peut, dans une logique Grand Paris, rester insensible à ce dossier. Nous souhaiterions avoir votre avis, Monsieur le Maire sur les modalités pratiques de cette liaison essentielle pour les relations entre Paris, l’Ile-de-France et nos voisins normands. Où placer le barreau ferroviaire reliant Caen à l’axe Paris-Le Havre ? Comment relier directement cette nouvelle ligne à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle ? Comment répartir les trains de banlieues, les trains grandes-lignes et les dessertes à grande vitesse entre la gare Saint-Lazare et la gare souterraine de la Défense ? Comment planifier la rénovation du réseau existant, la nouvelle liaison ne faisant que se superposer à l’offre existante de desserte de la Normandie, qui est, comme le savent les dizaines de milliers de normands travaillant à Paris, nettement insuffisante voire complètement saturée sur certains trajets ? Pensons que le simple trajet Paris-Rouen prend au actuellement minimum 1 heure 11 minutes alors qu’avec la vapeur, cette ville n’était qu’à 45 minutes de la nôtre ! Nous avons régressé. Je m’interroge enfin sur les craintes exprimées par les personnels de la SNCF quand aux qualités d’accueil dans la nouvelle gare Saint-Lazare.

Ces questions sont à nos yeux très importantes, Monsieur le Maire, car elles relèvent de l’attractivité économique de notre ville. Le Havre est destiné à devenir le premier port français, un des premiers ports européen et à constituer une fenêtre d’ouverture de Paris sur la Manche et l’Atlantique. Et je n’oublie pas, à la veille des négociations sur la Politique Agricole Commune, que le port de Rouen est notre premier port céréalier ! De même, les touristes étrangers de passage à Paris vont volontiers pour la journée, visiter Giverny, le village de Claude Monet ou le musée des Beaux-Arts de Rouen. Et ils y vont en train ! Merci Monsieur le maire de nous donner votre avis sur les modalités de réalisation du nouvel axe ferroviaire Paris-Seine-Normandie, notamment dans son volet francilien et parisien.


Conseil de Paris des 14 et 15 novembre

Voguéo, le système de transport fluvial de personnes a été remis à flot et voté à l'unanimité

Vu dans la presse: dépêche AFP

Vers une remise à flot de Voguéo, système de navettes sur la Seine

PARIS - Paris va remettre à flot Voguéo, ce système de transports en commun sur la Seine dont l'expérimentation avait été un échec, avec le projet de créer 30 escales réparties sur un itinéraire allongé, du Val-de-Marne aux Hauts-de-Seine en passant par les berges parisiennes.
Le Conseil de Paris a donné son feu vert lundi à un projet ambitieux: remettre sur l'eau ces fameuses navettes fluviales lancées à titre expérimental en juin 2008 entre Paris et Maisons-Alfort (Val-de-Marne), mais qui n'avait pas marché car les bateaux ne voguaient pas plus loin que la gare d'Austerlitz et transportaient en moyenne seulement 7 voyageurs pour 76 places.
Ce projet comprend 31 escales dont une quinzaine dans Paris et s'étend à 13 communes, a souligné lundi Annick Lepetit, adjointe PS chargée des transports.
Le vote du Conseil de Paris a ainsi relancé le projet qui commencera par une phase de concertation menée par le Stif (syndicat des transports d'IDF) en janvier et février 2012, avant de rédiger un cahier des charges et lancer la délégation de service public (DSP). Un délégataire sera désigné à l'été 2012 pour une mise en service de Voguéo pas avant fin 2013 a ajouté Mme Lepetit. 
Au nom de l'UMP, Laurence Douvin a relevé que le financement du projet estimé à 25 millions d'euros n'est assuré par le Stif qu'à hauteur de 10 MEUR ce qui démontre de la part du Stif une certaine réserve, a-t-elle critiqué, rappelant que la fréquence des navettes va au mieux de 15 minutes en semaine à 30 minutes le week-end, avec une vitesse maximale limitée sur la Seine à 18km/h.
Elle a demandé que soit étudiée la possibilité d'utiliser des bateaux électriques avec un système de recharge sur les quais de Seine comme c'est le cas sur la chaussée pour Autolib'.
La maire du VIIe, Rachida Dati, a elle jugé le projet hasardeux: Il ne palliera pas la fermeture des voies sur berge à la circulation automobile, a affirmé l'élue dont l'arrondissement sera touché par la fermeture aux voitures des voies sur berges sur une longueur de 2,5kms.
 

Une autre élue, Edith Cuignache-Gallois (NC), a proposé la création de VoguéoFret pour développer le transport de marchandises sur la Seine, ce qui permettrait de réduire la circulation des camions dans Paris et sa banlieue.