mercredi 30 juin 2010

Le Parisien : Berges de la Seine: le contre-projet de la droite

A quelques jours du débat sur la reconquête des voies sur berge au Conseil de Paris, la droite fourbit ses armes. Et l'UMP peaufine son vaste plan d'aménagement des bords de Seine. Ce contre-projet prévoit de couvrir les voies sur berges rive
droite, mais aussi de mettre en valeur les espaces piétons comme les rives
des XIIe et XIIIe arrondissements et celles des XVe et XVIe. Et, au contraire du plan Delanoë qui programme des lieux de promenades vertes, terrains de sport et lieux de détente, la droite propose de développer des activités économiques au bord du fleuve avec une zone de cultures maraîchères bio, des espaces pour de l'événementiel luxueux ... « Cela permettrait d'attirer les investisseurs sur le projet pour éviter que les Parisiens payent la facture. Parce que 40 M€ pour trois
guinguettes et des terrains de volley et basket, ça fait cher! » dénoncait hier Jean-François Lamour, patron du groupe UMPP A au Conseil de Paris. L'UMP, qui a déjà présenté la semaine dernière dans « le Figaro »
ce vaste plan d'aménagement, ne donne aucune précision sur le coût de son projet. Le plan ne prévoit aucune restriction de la circulation « Nous voulons surtout montrer à Bertrand Delanoë qu'il y a mieux à faire que son plan. Le maire a une vision
étriquée: il ne propose que des aménagements dans le centre et son projet se borne à un énorme Paris-plages qui se tiendrait tout au long de l'année », tacle Jean-François Lamour. Même son de cloche du côté des centristes. «Le projet Delanoë a été concocté en petit comité sur un coin de table et manque cruellement d'idées », renchérit Jérôme Dubus,du groupe Centre et Indépendants.
« Pour un tel projet, le maire devrait lancer un grand concours international », insiste le patron des centristes à Paris, le sénateur Yves POZZO di BORGO, qui soumettra cette idée au Conseil de Paris. Au-delà du manque d'ambition, la ,droite
parisienne s'inquiète des conséquences que les restrictions de circulation prévues par 1'Hôtel de Ville auront sur Paris et la banlieue.
« Nos collègues des villes voisines aussi regardent ce plan avec appréhension. Bertrand DELANOE ne se soucie que des privilégiés qui habitent le centre de Paris, c'est un peu restrictif », soupire Edith CUIGANCHE-GALLOIS, conseillère de
Paris du groupe Centre et Indépendants. « Nous, notre projet ne prévoit aucune restriction de circulation, parce que nous pensons qu'il faut faire confiance à l'industrie automobile pour construire des voitures moins polluantes plutôt que
de partir dans une guerre antibagnoles à tout prix », souligne Jean-
François LAMOUR. Le débat promet d'être animé la semaine prochaine au Conseil.

Le Parisien : Les centristes misent sur l'est de Paris

L'est de Paris impossible à reconquérir pour la droite parisienne?
Les membres du Nouveau Centre veulent croire le contraire et en font un de leurs objectifs principaux. Le président du Nouveau Centre en personne, Hervé Morin, ministre de la Défense, vient aujourd'hui soutenir les militants dans le XIIe. « On veut montrer qu'on peut militer, qu'on peut être entendu politiquement dans ces arrondissements qui ne sont pas irrémédiablement acquis à la gauche », estime-t-on chez les centristes. Dans le XIIe, le Nouveau Centre peut s'appuyer sur une de ses «stars», l'ancien journaliste Jean-Marie Cavada, élu conseiller de Paris de l'arrondissement en 2008. Pour Hervé Morin, qui ne cache pas sa volonté de se présenter à la résidentielle, c'est aussi l'occasion de marquer le territoire de Paris.

jeudi 24 juin 2010

Figaro : À Paris, les quais en débat

Le Figaro dévoile le contre-projet de l'UMP pour les bords de Seine:

C'est à l'occasion du prochain Conseil de Paris, le 5 juillet, que l'UMP parisienne va dénoncer le projet du maire PS de réaménagement des voies sur berges, présenté le 14 avril dernier.

Rachida Dati, maire du VII e arrondissement, a été une des premières à droite à réagir contre l'idée de Bertrand Delanoë d'une fermeture totale de 4,5 hectares aux voitures, sur les quais bas de la rive gauche, du Musée d'Orsay jusqu'au pont de l'Alma, au cœur de son arrondissement… L'ex-garde des Sceaux prépare une intervention qui s'annonce aussi musclée que la réunion publique organisée en mai dans sa mairie, en compagnie d'une centaine de riverains.

Le président du groupe UMP au Conseil de Paris, Jean-François Lamour, nous présente un contre-projet qui ne se résout pas à un «non à la voiture» .

Fermeture partielle

Le Nouveau Centre montera aussi au créneau par la voix de la conseillère de Paris Édith Cuignache-Gallois, défenseur de la voiture. «Delanoë ne s'adresse qu'aux privilégiés du centre de Paris. Il parle des voies sur berges comme d'un “tuyau à voitures de l'ère pompidolienne ” et se propose de le boucher. Qu'arrive-t-il ? Le tuyau explose et ça déborde !», analyse celle qui n'acceptera pas que l'on «ringardise» sa volonté de «préserver la fluidité des voies sur berges». Elle regrette de voir déjà certains à droite «céder aux sirènes séduisantes» du projet de Bertrand Delanoë, qui parle «de jeux, de plaisir et de fête».

Sans parler d'aller aussi loin que le maire de Paris, des élus s'interrogent pourtant sur la possibilité, à droite, d'engager un débat paisible sur une fermeture partielle des voies. Pendant les régionales, la secrétaire d'État à l'Écologie, Chantal Jouanno, tête de liste à Paris, avait osé le suggérer, suscitant un tollé chez certains élus de droite.

vendredi 18 juin 2010

Jean-Paul Huchon refuse la transparence exigée par le Nouveau Centre!

A l’occasion du vote sur les moyens mis à disposition des élus du Conseil régional, Laurent LAFON, président du groupe NC, et l’ensemble des élus centristes, ont demandé solennellement au Président du Conseil Régional de faire la transparence totale sur le train de vie des élus, notamment sur les moyens humains et matériels utilisés par le cabinet du Président, des vice-présidents, et par tous les groupes politiques.

En décryptant une délibération particulièrement obscure, le groupe NC a en effet découvert que 9 nouveaux postes étaient crées pour le cabinet du Président de la région, alors que son effectif était déjà pléthorique. Les débats ont entrainé de fortes tensions au sein de la majorité PS-Verts-Front de Gauche qui s’est divisée,
Le PS et le Front de Gauche refusant la transparence, alors que les Verts se sont, eux, abstenus.

Le Nouveau Centre et l’UMP ont voté pour la demande des centristes.

Six villes Nouveau Centre rejoignent Vincennes au sein de Paris Métropole

Membre fondateur de Paris Métropole, Laurent LAFON (NC) maire de Vincennes et président du groupe Nouveau centre au conseil régional d'Ile-de-France se félicite vivement de la très prochaine arrivée au sein de Paris Métropole des villes d'Issy-les-Moulineaux, avec André SANTINI, de Meudon, avec Hervé MARSEILLE, de Vanves, avec Bernard GAUDUCHEAU rejointes au sein de l'intercommunalité Seine Ouest, de Ville d'Avray, de Chaville et de Boulogne-Billancourt - pour les Hauts-de-Seine. Prochainement, les villes de Drancy, avec Jean-Christophe LAGARDE et du Bourget, avec Vincent CAPO-CANELLAS en Seine-Saint-Denis, et de Lésigny avec Gérard RUFFIN en Seine-et-Marne rejoindront Paris Métropole. "Au final, la totalité des maires Nouveau centre de l'agglomération parisienne ont décidé de faire de Paris Métropole le lieu d'élaboration du futur Grand Paris" déclare Laurent LAFON qui appelle désormais les élus UMP à "dépasser leurs craintes passées et les logiques anciennes afin de construire ensemble la ville de demain".

Dépêche AFP reprise suite à notre communiqué

Le groupe NC du conseil régional d'IdF va interpeller jeudi le président PS du conseil régional Jean-Paul Huchon à propos du projet de la mairie de Paris de suppression d'une partie des voies sur berges dans Paris (2 km), en rappelant que "Paris appartient aussi aux Franciliens".

Edith Cuignache-Gallois, conseillère régionale et conseillère de Paris, souligne que "les voies sur berges constituent un axe structurant pour l'ensemble de la Région IdF, et singulièrement pour la zone métropolitaine".

"Beaucoup craignent que cette fermeture entraîne la quasi-paralysie de la circulation pour des milliers d'automobilistes franciliens qui empruntent ces voies sur berges chaque jour", indique le groupe Nouveau Centre dans un communiqué.

Le projet doit être présenté par la mairie de Paris lors de la prochaine séance plénière du Conseil de Paris, du 5 au 7 juillet.

Le Nouveau Centre rappelle que "les quais rive droite et les quais rive gauche n'ont pas pour fonction principale de circuler dans Paris mais, avant tout, de relier l'Est et l'Ouest de la métropole parisienne".

Selon lui, "il est à craindre que la fermeture des voies sur berges impacte non seulement le centre de Paris mais aussi et surtout les communes limitrophes de la capitale, qui n'ont pas été consultées".

Mme Cuignache-Gallois dit que "cette non-consultation devrait poser question à tous ceux qui sont attachés à la concertation et à la coopération intercommunale, singulièrement niée dans ce projet".

"Qui a demandé l'avis des Franciliens? Qui a demandé l'avis des élus de Paris Métropole ? Des élus de la Région ? Personne", répond le Nouveau Centre.

jeudi 17 juin 2010

[Conseil régional - 17 et 18 juin 2010] Question d’actualité : les voies sur berges

Le grand projet de cette mandature de Bertrand Delanoë est la suppression des voies sur berges. Ce dossier sera examiné à la prochaine séance plénière du Conseil de Paris, les 5 et 6 juillet.

Les voies sur berges constituent un axe structurant pour l’ensemble de notre région, et singulièrement pour la zone métropolitaine. Beaucoup craignent que cette fermeture entraine la quasi-paralysie de la circulation pour des milliers d’automobilistes franciliens qui empruntent ces voies sur berge chaque jour.

Au-delà de ces craintes, nous souhaitons attirer votre attention sur un fait étrangement passé sous silence : les quais rive droite - sans feu de circulation - et les quais rive gauche permettent de desservir non seulement de circuler dans Paris mais, avant tout, de relier l’Est et l’Ouest de la métropole parisienne.

Pour cette raison, il est à craindre que la fermeture des voies sur berges impacte non seulement le centre de Paris mais aussi et surtout les communes limitrophes de la capitale, qui n’ont pas été consultées sur ce projet. Cette non-consultation devrait poser question à tous ceux qui sont attachés, comme nous le sommes, à la concertation, au débat avec les principaux intéressés, et à la coopération intercommunale singulièrement niée dans ce projet.

mercredi 16 juin 2010

La Région et les paradis fiscaux : une prière non exhaussée

Laurent LAFON, président du groupe Nouveau Centre au Conseil régional d'Ile-de-France et maire de Vincennes, qualifie l'initiative de la majorité régionale sur "les règles de transparence au regard des paradis fiscaux" qui sont soumises au vote lors du conseil régional des 17 et 18 juin prochains de "gentilles prières adressées aux seigneurs de la finance internationale qui n'auront aucun effet sur la
vie quotidienne des Franciliens". "

Ce qui est proposé par la Région est purement déclaratif : le Conseil régional n'a ni la compétence ni les moyens d'agir pour rendre "éthiques" les activités des établissements bancaires" rappelle Laurent LAFON qui est par ailleurs professeur en finances publiques au CNAM. "D'ailleurs, l'article 1.3 du rapport soumis au vote l'indique : "à partir du moment où la législation nationale ou communautaire aura évolué (sur ce point), la Région refusera de prendre en considération les offres de services proposées par des organismes bancaires figurant sur la liste prévue à
l'article 238-0A du code général des impôts".

"En résumé, la Région déclare qu'elle n'a pas le droit d'agir mais qu'elle le fera un jour" décrypte le responsable centriste qui critique cet affichage politique
très éloigné de la vie quotidienne des Franciliens. "Parmi les toutes premières mesures de la mandature, à l'heure d'une crise sociale sans précédent, d'un effondrement de notre compétitivité, de la désagrégation de nos banlieues les plus difficiles, le Conseil régional est saisi d'une délibération sans portée et sans objet" regrette Laurent LAFON qui invite ses collègues à demander audience à
Dominique STRAUSS-KHAN pour que, lui, change les règles de la finance internationale, plutôt que de se rêver en mini-FMI".

mercredi 9 juin 2010

Oui au vélo comme philosophie, non au vélo comme idéologie

Edith CUIGNACHE-GALLOIS, conseillère de Paris et conseillère régionale (Nouveau Centre), était l’oratrice principale du groupe Centre et Indépendants lors du débat sur le plan vélo le mardi 8 juin 2010.
Favorable à ce plan et au « réflexe vélo » proposé par le Maire de Paris, Edith CUIGNACHE-GALLOIS s’est néanmoins opposée à la stratégie des Verts qui « souhaitent faire du vélo le principal moyen de déplacement individuel à Paris ». Pour l’élu centriste du 13e arrondissement, « le vélo peut-être une philosophie, mais nous refusons qu’il soit une idéologie ».
Concernant la circulation des vélos en sens inverses des véhicules motorisés, le groupe Centre et Indépendants a rappelé que ce n’est possible en toute sécurité que dans les « zones 30 » où la limitation de vitesse est effectivement respectée. « Ces zones doivent rester limitées, poursuit Edith CUIGNACHE-GALLOIS, Paris ne doit en aucun cas devenir une vaste « zone 30 » comme le souhaite une partie de la majorité municipale. »

Les élus centristes de la capitale tiennent enfin à souligner que « le vélo reste un moyen de déplacement réservé aux privilégiés, aux parisiens aisés et en bonne santé, et qu’une politique du « tout vélo » handicaperait les familles, les artisans et les personnes fragiles à Paris ».
« Nous aimons le vélo, mais Paris ne doit pas devenir « boboland » », conclut Edith CUIGNACHE-GALLOIS.

vendredi 4 juin 2010

Le NC contre la hausse du tarif des transports en IdF !

Le conseil d'administration du syndicat des transports d'Ile-de-France (STIF) a approuvé mercredi 2 juin une hausse globale des tarifs de 3,9% au 1er juillet, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Le conseil d’administration a donné ainsi son feu vert au relèvement des tarifs proposé le 26 mai par son président, Jean-Paul Huchon (PS), également président de la région Ile-de-France.

Hausse plus forte à Paris qu’en périphérie
Le prix des titres de transport augmentera uniformément de 3,80 euros sur les abonnements mensuels (sauf zone 1-5 et 1-6) et de 3% à 3,5% en moyenne sur les billets et tickets.
Au 1er juillet, l’abonnement mensuel zones 1 et 2 va passer de 56,60 euros à 60,40 euros (+6,7%). L’abonnement mensuel zones 1 à 3 va passer de 74,40 euros à 78,20 euros (+5,1%). L’abonnement mensuel zones 1 à 4 va passer de 91,70 euros à 95,50 euros (+4,1%).
Les tarifs des forfaits Navigo zones 1 à 5 (109,90 euros) et zones 1 à 6 (123,60 euros) resteront inchangés. Le prix du ticket t+ vendu à l’unité passera de 1,60 à 1,70 euro et celui du carnet de dix tickets t+ de 11,60 euros à 12 euros (+3,45%). En annonçant ces hausses, M. HUCHONavait affirmé qu’elles permettraient la "poursuite de la mise à niveau du réseau de transport francilien".

Plus fortes à Paris qu’en périphérie (et nulles pour les trajets les plus longs), elles ne sont pas contradictoires avec l’instauration dans deux ans d’un tarif unique pour les transports en IdF, avait également affirmé M. Huchon.

Opposition du Nouveau Centre
Le Nouveau Centre francilien a marqué son opposition à la hausse de 3,9% des tarifs des transports en commun en Ile-de-France votée mercredi 2 juin par le STIF, dénonçant un "reniement" de la gauche au pouvoir dans cette région. "Par esprit de responsabilité, le Nouveau Centre ne s’oppose pas par principe à la hausse des tarifs", dit le NC dans un communiqué, en précisant que ses administrateurs ont voté contre le relèvement.
"Mais nous exigeons qu’elle soit justifiée par une amélioration sensible de la régularité, de la ponctualité et de la sécurité des transports en commun en Ile-de-France", poursuit le parti. "Or, rien n’est avancé en ce sens: les Franciliens paieront plus cher un service qui se dégrade".

Le Nouveau Centre dénonce par ailleurs le "reniement" de Jean-Paul HUCHON, président PS de la région et de l’autorité de transports STIF (Syndicat des transports d’Ile-de-France). Il rappelle que lors de la campagne électorale des régionales 2010, il affirmait vouloir "doter les Franciliens d’un Pass Navigo à 65 euros pour tous" et avait promis "une zone unique" en IdF.

Fillon candidat aux municipales ?

PARIS, 3 juin 2010 (AFP) - Le président du groupe Nouveau Centre au Conseil de Paris, Yves POZZO di BORGO, a jugé jeudi "prématuré" l'appel de plusieurs maires UMP parisiens à une candidature de François FILLON aux municipales de 2014, tout en saluant "la valeur personnelle" et "l'action du Premier ministre".
M. Yves POZZO di BORGO, sénateur NC de Paris, réagissait dans un communiqué au souhait exprimé la veille par la grande majorité des maires UMP en faveur d'une candidature du Premier ministre à Paris en 2014.
Pour M. Yves POZZO di BORGO, "cette annonce est un peu prématurée, ce n'est pas la préoccupation première des Parisiens, il y a d'autres questions plus urgentes à régler dans notre ville".
Le sénateur centriste a salué "la valeur personnelle du Premier ministre et son action à la tête de l'alliance gouvernementale UMP-Nouveau Centre" et a aussi "pris acte de ce choix de l'UMP".
"Le Nouveau Centre Paris attendra de voir l'évolution politique des prochains mois et les résultats des échéances présidentielle et législative de 2012 avant de prendre position sur le sujet", a-t-il ajouté. "Le Nouveau Centre a naturellement pour ambition de désigner son propre chef de file" pour les élections municipales à Paris, a-t-il souligné.