mardi 26 mai 2009

L’Europe que nous voulons

Echec du référendum de 2005, succès de la présidence française de l’Union européenne… Depuis cinq ans l’idée que nous nous faisons de l’Europe a beaucoup changée. La chute du mur de Berlin, l’introduction d’une monnaie unique et l’élargissement de l’UE vers l’Est ont en effet bouleversé la conception originelle de l’intégration européenne, celle des pères –fondateurs démocrates-chrétiens (comme Robert Schuman) ou technocrates (comme Jean Monnet).
Ces dernières années nous ont montré qu’on ne peut pas faire l’Europe sans les peuples et que la diversité culturelle des pays de l’UE, alliée à des racines historiques et spirituelles communes, mérite d’être préservée. Forger un peuple européen est une utopie, mais faire travailler ensemble les nations de notre continent est un défi réaliste, celui que nous devons relever.
Pour redonner confiance aux Français dans l’Europe, il faut répondre à leurs attentes : dire définitivement non à l’entrée de la Turquie - pays ami et allié mais étranger à notre sphère culturelle -, donner plus de pouvoir au parlement européen au détriment de la commission, introduire une certaine dose de protectionnisme européen comme le fond de leur côté les Américains ou les Chinois.
Paris doit continuer à être l’une des grandes métropoles européennes. C’est sa vocation. Le projet de Grand Paris esquissé le 29 avril dernier par le Président de la République, intervention volontariste et visionnaire, nous propose de relever ce défi. Aujourd’hui, si nous disons oui à l’Europe, ce n’est pas oui à n’importe quelle Europe. Nous devons promouvoir une Europe qui protège les emplois et la qualité de vie des Parisiens, qui favorise l’avenir de leurs enfants. C’est la projet de la majorité présidentielle et c’est ce qui fera demain, je l’espère, triompher les idées de la droite et du centre droit, famille politique à laquelle j’appartiens depuis toujours.

Edith CUIGNACHE-GALLOIS
Conseiller de Paris

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